jeudi 2 décembre 2010

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Les Grandes Batailles de l'Histoire n°3

Alexandre le Grand est un mythe. Sa geste a traversé les âges ; les plus grands conquérants se sont rêvés son égal ; César, Napoléon furent ses admirateurs. Pourtant ce personnage torturé était bien moins lisse que la légende ne le laisse à penser. Son rêve de conquêtes à jamais insatisfait le poussa à de nombreux exploits, mais cet empire trop grand n’avait finalement rien d’un empire unifié et allait peiner à lui survivre. Au-delà de la conquête et des rêves de gloire hellénistiques unissant Orient et Occident du chef macédonien, Alexandre apparaît avant tout comme un chef de guerre ; sa gloire et ses conquêtes, il les doit aussi - et pourquoi pas surtout - au courage de ses hoplites qui formaient la redoutable phalange macédonienne. Dans sa quête – éternelle – d’un empire idéal toujours plus vaste, Alexandre croisa nombre d’ennemis. C’est à la bataille de l’Hydapse, en Inde, que la glorieuse armée macédonienne allait rencontrer un ennemi puissant : un fort contingent d’éléphants de guerre !
Au Moyen Age, peu après l’échec retentissant de la IVème Croisade qui vit la fine fleur des troupes chrétiennes mettre à sac la ville de Constantinople, la papauté cherchait un moyen de redorer son blason et surtout de détourner l’attention de ce blasphème que fut le sac de la chrétienne Constantinople par des croisés détournés de leur destination. C’est donc après cette «contre-croisade» avortée que les regards du pape et du roi de France se tournèrent vers un Languedoc en proie à une hérésie manichéenne dont on ne connaît pas encore très exactement l’origine : le catharisme. Cette aventure dura longtemps, elle permit de restaurer le pouvoir du royaume de France dans une région qui aurait pu basculer dans le giron du royaume d’Aragon. Si les motifs théologiques de cette croisade albigeoise demeurent, les raisons géopolitiques sont également à prendre en considération. Par ailleurs, la question cathare a finalement  fait son entrée à l’Université par l’intermédiaire du Centre d’Etudes Cathare de Carcassonne il y a peu de temps. Voici l’occasion de faire un point sur cette fameuse croisade des albigeois à propos de laquelle tout - et son contraire - fut conté…
Véritables troupes d’élite, les parachutistes allemands ou Fallschirmjäger, jouissent d’une aura particulière au sein de l’armée toute entière. Créés par Goering et intégrés au sein de la Luftwaffe, les « paras » ou « Diables Verts » se feront une réputation de courageux et d’audacieux combattants ; leurs exploits des premiers mois du conflit au Danemark, en Norvège, en Belgique et en Crète forgèrent une légende tenace qui perdurera tout au long de la guerre. Pourtant, après l’Opération Merkur (Crète), le Führer ne voulut plus risquer ses précieuses troupes aéroportées dans des opérations d’envergure, ils furent cantonnés au rôle de « pompiers de service » comme à Monte Cassino. C’est certainement la prise de contrôle éclair de la forteresse inexpugnable d’Eben-Emael qui participa à forger leur légende, retour sur une opération spectaculaire….


Bonne Lecture

Philippe Ilial – Rédacteur en Chef

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