vendredi 8 octobre 2010

Opération Barbarossa : Le choc des Titans à l'est


Le 22 juin 1941 l’Allemagne déclenche l’opération Barbarossa, prélude au formidable affrontement qui entraînera, 4 ans plus tard, la chute du Reich prévu pour mille ans !...
La guerre éclate quand l’Allemagne viole la frontière, qui avait été fixée par le pacte de non-agression Molotov-Ribbentrop (août 1939).
Pourtant alerté par ses services secrets, Staline fait preuve d’une incroyable naïveté, ne s’attendant pas à ce que Hitler rompe aussi vite le pacte de non-agression signé deux ans plus tôt.
Les relations entre les deux chefs de guerre paraissent au beau fixe. Une clause secrète du pacte germano-soviétique entre Hitler et Staline permettent aux deux puissances d’envahir l’une après l’autre la Pologne. Deux semaines après l’entrée des Allemands par l’Ouest, les Soviétiques passent effectivement la frontière à l’Est de la Pologne.


Les prémices du conflit

En 1941, l’Allemagne hitlérienne était engagée sur plusieurs fronts en Europe, ainsi qu’en Afrique du Nord. La bataille était loin d’être gagnée en Angleterre, et un observateur attentif aurait pu penser que Hitler allait prendre encore son temps avant de s’attaquer à un adversaire aussi redoutable que l’Union Soviétique. Mais l’idéologie national-socialiste ne pouvait plus se cantonner longtemps dans un rôle passif d’attente.
La guerre annoncée contre l’URSS devait être une guerre de destruction totale, menée par le IIIème Reich allemand sous l’égide du régime nazi d’Adolf Hitler, et dirigée contre l’Union Soviétique communiste gouvernée par le dictateur Joseph Staline.
L’homme chargé par le Führer du plan d’invasion était le maréchal von Brauchitsch, Commandant-en-chef de la Wehrmacht. Mais ces projets étaient tenus au secret. Le citoyen allemand « lambda » était loin de se douter de l’imminence d’une attaque.
Côté russe, en souvenir de la Guerre Patriotique de 1812 menée contre Napoléon, l’invasion nazie sera bientôt appelée la « Grande Guerre Patriotique », en russe : Великая Отечественная Война (prononcer : Velikaïa Otietchestvennaïa Voïna).
Le haut commandement (Oberkommando) savait qu’il pouvait compter sur des alliés fidèles en Europe.
La très antisoviétique Finlande avait déjà eu en 1940 sa « Guerre d’Hiver » contre l’Union Soviétique. L’Allemagne allait également faire appel aux forces armées d’autres puissances de l’Axe, principalement la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie, la Croatie et l’Italie, pour l’aider sur les fronts, et dans la gestion des territoires occupés.
Par la suite, l’Allemagne nazie fut également assistée par des groupes de partisans anticommunistes, dans l’ouest de l’Ukraine, en Crimée et dans les Etats baltes. Symboliquement, le dictateur espagnol Francisco Franco enverra sa « Division Bleue » pour maintenir une relation de confiance avec l’Allemagne hitlérienne, tout comme Vichy qui recrutera une Légion des Volontaires Français (LVF) pour aller combattre sur le front de l’Est.

Extrait Paru dans "Les Grandes Batailles de l'Histoire n°1"
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