jeudi 7 octobre 2010

Les Grandes Batailles de l'Histoire n°1

Les Grandes Batailles de l'Histoire n°1
On a coutume de dire que l’Histoire est écrite par les vainqueurs ; « Les commentaires sur la guerre des Gaules » de César en sont une belle illustration.

Si la guerre n’est pas l’unique moteur de l’Histoire, l’affrontement militaire demeure bien souvent l’explication principale de ce que l’Université nomme l’Histoire. Couchée sur le papier afin de devenir une légende, la guerre est magnifiée au fil des siècles pour se transformer, avec le temps, en une geste militaire, souvent héroïque, expliquant le présent.
Notre esprit est pétri – presque malgré nous – de héros emblématiques qui gagnèrent leur postérité sur les champs de Bataille.

Pourtant, la guerre n’est pas une fin en elle-même, elle est très souvent le fruit de combinaisons politiques qui, à une époque moins marquée par la diplomatie, ne demandaient qu’à s’exprimer de façon violente par une agression physique. C’est par les conquêtes, donc par les grandes batailles, que les nations se sont bâties, que les empires se sont construits. La guerre semble donc être le propre de l’homme, elle est un champ d’investigations sans fin pour l’historien, mais représente également un extraordinaire banc d’essais et de développement de nouvelles technologies.

Parmi les chefs de guerre et les grandes batailles emblématiques qui marquèrent non seulement leur époque, mais également les générations qui les suivirent, nous en avons sélectionné trois pour ce premier numéro. Jules César en premier lieu, remarquable général, mais surtout politicien de génie; sa conquête des Gaules lui permit de rentrer à Rome en franchissant le Rubicon, avec ses légions, adulé par le peuple. Sa guerre des Gaules allait poser les bases de l’Empire sur les ruines encore fumantes de la défunte République si chère à Cicéron. Bonaparte en second lieu va se poser en héritier de César – il se fera d’ailleurs couronner empereur -, général audacieux, habile et charismatique, ses conquêtes militaires allaient lui permettre d’imposer son autorité sur une France qui rêvaient encore à 1789. Nous vous emmènerons sur les traces de sa campagne d’Egypte et de la célèbre bataille des Pyramides. Hitler enfin n’est pas un chef de guerre à proprement parlé, même s’il décida d’assumer directement le commandement militaire dès décembre 1941 après le limogeage de vonBrauchitsch. Toutefois, sa mégalomanie, son racisme eugénique et la tradition germanique du Drang nagOsten allaient le pousser à suivre les traces de Napoléon en envahissant, au mépris des traités, l’immense empire soviétique lors de l’Opération Barbarossa.

Trois grandes batailles, trois chefs de guerres, qui forgèrent le monde dans lequel nous évoluons aujourd’hui…

Bonne Lecture

Philippe Ilial – Rédacteur en Chef

Les Anciens Numéros

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