vendredi 8 octobre 2010

Les Grandes Batailles de l'Histoire n°2

Les Grandes Batailles de l'Histoire n°2


La Grèce antique est marquée par de puissantes et tenaces rivalités entre cités. Les deux grandes rivales de l’époque sont Sparte, cité oligarchique et militaire, vivant dans la crainte d’une révolte de ses hilotes et Athènes, florissante cité enrichie grâce au commerce.
Les guerres médiques, menées contre l’hégémonie des Perses de l’Empire achéménide, ont pu créer une sorte d’union sacrée entre les cités et les modèles de sociétés grecques. Pourtant, cette union des forces hellénistiques ne dura qu’un temps ; dès après les guerres médiques qui furent marquées par de nombreuses et prestigieuses batailles mettant en avant des contingents venant de plusieurs cités (Marathon, Thermopyles, Salamine…), les Grecs allaient s’entre déchirer dans ce que l’Histoire a retenu sous le terme de Guerre du Péloponnèse. La bataille des Thermopyles est emblématique de l’idéologie spartiate : une poignée d’hoplites commandée par le roi Léonidas, fait le sacrifice de sa vie afin de permettre aux cités grecques de s’organiser face à la menace militaire perse. Aujourd’hui, le sacrifice de Léonidas est révélateur de l’esprit de résistance grecque, profondément marqué par Sparte.

Aventure militaire et spirituelle unique, la Première Croisade (1096-1099) va engendrer d’énormes répercussions politiques, sociales et religieuses sur le monde naissant du XIIème siècle. Pour la première fois dans l’Histoire, le pape organise et encourage le pèlerinage armé ! L’objectif est clair pour les chrétiens qui s’engagent sur les routes d’Europe en direction de contrées inconnues et fantasmatiques : protéger les routes, libérer les Lieux Saints et chasser les musulmans de Jérusalem. Transcendés par la dimension théologique de leur expédition, les croisés s’engagent dans des batailles épiques qui vont bouleverser sensiblement le rapport de force militaire entre Orient et Occident. Au bout de cette Première Croisade : Jérusalem !

Hiver 1944, le IIIème Reich qu’Himmler rêvait millénaire agonise pris en tenaille entre le rouleau compresseur américain à l’Ouest et l’ours soviétique à l’Est. Galvanisé par l’échec de l’opération Market Garden (opération aéroportée sur la Hollande) de septembre 1944, Hitler se prend à espérer retourner la situation en sa faveur. Il tente de transformer l’étau dans lequel il se trouve en avantage ; son front est beaucoup plus compact qu’auparavant, regrouper ses forces est donc plus facile. Une importante concentration de panzer doit surprendre l’ennemi là où il ne l’attend pas : la forêt des Ardennes réputée infranchissable. L’opération débute par un feu d’artillerie, des Fallschirmjäger sont parachutés derrière les lignes ennemies afin de perturber leur communication tandis que des groupes de combats fortement armés, se voient assigner la mission de percer les lignes américaines et de se ruer vers la Meuse afin d’y établir une tête de pont…

Bonne Lecture

Philippe Ilial – Rédacteur en Chef

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